affiche présentant une femme voilée pour « le mois de la femme » © Photo Twitter Laurence Garnier

Comment a-t-on pu laisser passer le logo de la Ville de Nantes sur cette affiche d'une femme voilée qui n'est autre chose qu'un symbole de sexisme et d'asservissement de la femme?

Faut-il rappeler que l'un des principaux projets présentés aux Municipales de 2020 est de faire de Nantes une ville non sexiste. 

Ne nous méprenons pas cette affiche qui cherchait la caution de la puissance publique n'a pas à être associée à la laïcité mais plutôt à un sexisme rétrograde qui met à mal l'égalité femme-homme et l'émancipation de la femme car il n'est pas concevable que la femme quelque soit sa religion puisse être assimilée à un objet de désir exclusif des hommes et qu'il faille la cacher. 

Devons-nous rappeler que le voile est un étendard de l'islam politique et un symbole de domination des femmes dont certaines le combattent au péril de leur vie dans les pays du Moyen Orient 

Le mois des femmes ne saurait être un mois d'asservissement et d'infériorisation de la femme. Le mois des femmes ne saurait être associé à un symbole aussi rétrograde.. Le combat pour la défense des droits des femmes ne peut en aucun cas se compter en mois, c'est un combat quotidien. 

L'entrisme de l'islamisme politique n'a plus de limites.. Plus c'est gros plus çà passe. 

Il est d'usage que toute utilisation du logo de la ville soit assujettie à une autorisation.  Alors qui a commis cette erreur au sein des services de la Ville ? Qui a cautionné cette utilisation par une association qui n'a pas eu la reconnaissance de la ville ? 

Si erreur il y a eu la Ville de Nantes doit donner des assurances que cela ne se reproduise pas ... Si c'est de la négligence ou connivence des équipes alors c'est condamnable et cela doit être condamné avec la plus grande fermeté et l'association doit être sanctionnée de cette usurpation d'identité visuelle de la ville. 

La république ne reconnait ni ne salarie aucun culte... La puissance publique se doit donc d'être vigilante à ne pas cautionner ce qui n'est nulle autre chose qu'une stratégie de conquête de  la sphère publique par l'islam politique 

En 1598 , fut signé à Nantes l'Édit du même nom pour justement mettre fin aux 36 années de guerre de religion entre les catholiques et protestants.

En 1905 Aristide Briand nantais fut un des artisans de la loi de séparation des églises et de l'État.. 

Nantes ne saurait venir grossir la liste des villes où l'islam politique occupe pratiquement  tout l'espace public 

Presse Océan, 21 fév. 22